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Arrêter de stresser, oui mais comment ?

Publié le 31 janvier 2022

Pour apaiser votre esprit, il est temps de bouger

Le stress. Délivrez-nous de ce truand qui s’insinue sans crier gare, alors qu’il n’est jamais convié à la fête ! Halte à la petite voix agaçante qui sermonne votre esprit et l’assaille de doutes. Ça teinte l’atmosphère de couleurs poisseuses, légèrement écœurantes. Ça vous prend aux tripes, les larmes coulent (l’excuse de la poussière dans l’œil n’est pas valide). Pour des raisons obscures et connues de vous seul, le canapé est devenu votre ami, votre confident. C’est ici qu’un “NON” vaillant et salvateur doit intervenir, surgissant des entrailles de votre moi le plus profond. Un “NON, ça suffit”, qui vous arrache de votre torpeur.

Assez de mystères, parlons peu mais parlons bien !

Les fonctions physiologiques et psychiques sont une pièce à double tranchant. À l’image du Yin et du Yang ou de sœurs siamoises, elles dansent le collé-serré. Mais quand il y a du grabuge, elles préfèrent le jeu du chat et de la souris. Pour parvenir à atteindre un certain stade de décontraction, vous devez les réconcilier, les conjuguer au présent, sur la base du mouvement. Bouger dans son corps et dans sa tête, ce peut être doux … Et puissant à la fois ! On vous suggère donc quelques parades très efficaces.

S’adonner à une activité physique dynamique

Le sport, en veux tu en voilà. Vélo, natation, course à pied, randonnée en forêt , levé de barre de 50 kilos à la salle (5 c’est déjà pas mal pour les musclors dans notre genre), sauts de grenouille sur le parquet de l’appart’ histoire d’en faire profiter les voisins … Il y en a pour tous les goûts. Bon, on va être franc du collier, avant de se jeter à l’eau ou d’enfiler ses baskets, c’est dur. Pas autant que d’affronter un dragon aux côtés du célèbre Geralt de Riv dans The Witcher, mais presque. Pourtant, quand on le vit à 3000%, on est capable d’atteindre un état de grâce et de légèreté assumée, un sentiment indicible et libérateur.

Privilégier la relaxation

Cette pratique, issue de techniques douces, implique la tension musculaire et le relâchement qui s’ensuit (à ne surtout pas tester dans une rame de métro aux heures de pointe). Accompagné ou en autonomie complète, vous prenez conscience de votre corps et de votre environnement. Vous profitez d’une petite escapade, sans pour autant suer à grosses gouttes. Un instant unique et véritablement reposant.

 

Non, vous ne reprendrez pas de café

Que ceux qui boivent 5 tasses de café bien serré le matin lèvent la main (idem pour ceux qui adulent George Clooney, parce que What Else). On pense à tort, qu’en avalant quelques louches de ce breuvage excitant, le coup de barre ne sera plus qu’un lointain souvenir. On se sent revigoré et fort honoré d’appartenir au clan des “caféine-lovers”.

Toutefois, même s’il détient la 3ème place des boissons les plus prisées après l’eau et le thé, sachez qu’à haute dose le café n’est plus le Prince Charmant de votre mug préféré. Il stimule le système nerveux, impactant au passage la hausse de la pression sanguine ainsi que la vitesse du rythme cardiaque.

Loin de nous l’idée de vous faire changer de camp, mais nous vous conseillons de réduire votre dose de caféine, aussi puissante qu’un shot d’adrénaline, notamment si vous êtes de nature anxieuse. Vous méditerez sur la question avant de commander un énième expresso.

Autre solution ? Passez à la chicorée ! Cette racine cultivée et torréfiée, d’origine végétale et riche en fibres nécessaires au fonctionnement de l’organisme ne contient pas un gramme de caféine ! En bref, un preux chevalier qui vous aide à limiter les pics de stress pouvant traîner dans les parages.

 

Apprenez à ne plus manger vos émotions

Fin d’une journée éreintante : vous décidez de vous remonter le moral comme il se doit. Manque de chance ou mauvais karma, la caisse-minute du supermarché a décidé de s’en prendre à vous. L’écran est bloqué, le gyrophare (oui oui vous avez bien lu) vire au rouge … Crise de panique assurée (même l’hôtesse s’y met “Eh beh, on dirait bien que personne ne veut vous voir repartir avec un paquet de Kleenex, 2 pots de glace, et du beurre de cacahuètes”).

Tristesse, colère, frustration … Une mécanique instinctive se met en place, vous poussant fatalement à sortir les 2 pots de glace du congélateur ou à ouvrir l’opercule du beurre de cacahuètes, et il n’y a RIEN de mal à ça. Ce genre de situation se produit à chaque instant, gravité niveau zéro. Il semble complètement normal de vouloir trouver un refuge au sein duquel on se sent mieux.

Toutefois, on a décidé d’explorer de nouvelles pistes pleines de réconfort, celles qui arrivent à point nommé :

Essayez de déterminer si la faim que vous ressentez est organique (votre estomac vous signifie qu’il est temps de passer à table) ou émotionnelle (vous déchirez avec fougue le papier alu d’une plaque de chocolat en pensant au dossier numéro 4344 qui n’est toujours pas fini et que vous devez présenter demain matin).
Tentez d’identifier les moments de trouble : au plus vous anticipez les périodes émotionnellement intenses, au plus vous comprenez les situations qui vous poussent à agir de telle ou telle façon, au moins vous subissez ces états internes énergivores. Eh oui, vos émotions peuvent devenir de véritables alliées !

Écrire les mots, pour guérir les peurs

Quand on ne parvient pas à poser de mots sur nos angoisses, l’écriture est profondément cathartique. On peut s’écrire à soi, écrire aux autres, envoyer une lettre ou la garder pour toujours au fond d’un tiroir. Faire courir son stress sur le papier et l’exorciser sans se creuser la tête ? C’est ce que l’on nomme l’écriture spontanée.

Munissez-vous d’une feuille, d’un crayon ou d’un ordinateur. Pas de règles vraiment établies, y compris lorsque vous devez choisir le “quand”. C’est à vous de sentir les choses et de décider à quel moment vous éprouvez le besoin d’écrire.

Par définition, l’écriture spontanée n’a rien à voir avec la réflexion. On ne vous demande pas de rédiger un article sur le taux d’emprunt des ménages en 2021, ou de revoir votre copie du bac Philo (qui n’était pas notre matière de prédilection, un sujet très sensible). L’objectif est de pouvoir exprimer vos idées et vos pensées. En clair, tout ce qui vous passe par la tête à l’état brut.

Avis aux rois de la dictée : l’orthographe et la grammaire ne seront pas examinées à la loupe. Et vous n’avez aucunement l’obligation de vous corriger. Pas de direction à donner, pas de sens à trouver … Tout vient à point à qui sait attendre. Si vous en prenez l’habitude, vous récolterez les bienfaits de l’écriture spontanée au fil de l’eau.

 

Une dernière chose : le stress n’est pas votre ennemi

Le stress est un phénomène auquel nous sommes confrontés quotidiennement, quel que soit l’environnement dans lequel nous gravitons. Concrètement, cet état de vigilance accrue fait appel à notre instinct de survie (lorsque l’on devait partir cueillir de la chicorée et que des bêtes sauvages rôdaient alentour, ça n’était pas franchement une partie de plaisir). Le stress permet à chacun de nous de s’adapter et de réagir dans n’importe quel type de situation, connue ou non.

Il est votre compagnon de route et booste votre capacité à dépasser les craintes et les peurs, pour passer à l’action ici et maintenant. Pas de sortilèges ou de remèdes miracles. Seules la confiance et l’affirmation de soi permettent de rebâtir une sécurité intérieure !

Le stress est un terme peu aguicheur. Il a le son d’une cage qui enferme l’oiseau (vous noterez qu’on apprécie beaucoup les métaphores). Pourtant, il vous offre la possibilité d’agir, y compris lorsque vos émotions vous submergent.

Campé sur vos deux jambes, vous êtes prêt à assister au début d’une nouvelle aventure, plus apaisante pour vos nerfs et votre cerveau qui turbine, afin de retrouver la sérénité, pour faire face à la réalité du monde qui vous entoure.

L’instant Chicorée,
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