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10 astuces du quotidien pour arrêter de gaspiller

Publié le 31 janvier 2022

Pendant les courses

Les courses avec vous, c’est toujours une aventure en soi. Vous ne savez pas réellement combien de temps vous y passez, ni ce que vous allez dénicher.

  1. Anticiper ses repas et faire ses courses comme un pro

Franchement la flemme ou franchement pas le temps … S’organiser relève parfois du parcours du combattant. Et si on vous disait que les courses, c’était une question de timing, “au bon endroit, au bon moment ?”
Primo : renseignez-vous sur les producteurs locaux, les primeurs, ou les marchés de plein air à proximité.
Deuxio : plus vous êtes conscient de vos besoins (en journée et en semaine), moins vous gaspillez !
Tercio : en organisant vos repas (le “batch cooking”, ça vous parle ?), vous allégez nettement votre budget !
En prime, une certaine fierté à déguster des plats concoctés par vos soins, du stress en moins et un gain de temps considérable. Qui dit mieux ?

  1. Privilégier le vrac

Qu’est-ce que le vrac a de si particulier pour déchaîner les foules ? Le concept est simple : les grandes surfaces ou points de vente spécialisés vous proposent des produits sans emballages … Nus et fiers de l’être. C’est le moment de sortir votre nouveau sac réutilisable en coton bio, ou vos bocaux en verre pour des courses 100 % écolo ! Résultat, vous n’achetez que les quantités nécessaires, et pouvez même tenter de nouvelles saveurs (comme ces cacahuètes grillées qui vous font de l’œil : testez un petit échantillon au lieu d’en ramener 3 kilos à la maison). 

  1. Vénérer les fruits et légumes “moches”

À tort, on pensera qu’ils sont pourris ou impropres à la consommation. Pourtant, les fruits et légumes abîmés ne sont pas moches. Ils n’ont “pas le physique facile, c’est différent”. (ndlr). Parce qu’ils ne correspondent pas aux standards établis par la grande distribution, nombre d’entre eux finissent aux oubliettes. Une manière métaphorique (si on pousse la chansonnette un peu plus loin), de nous rappeler que la Nature est imparfaite tout comme notre espèce, chers humains.

  1. Comprendre le principe de péremption

La mention DLC indique la date limite de consommation (mois / jour / année). Généralement accompagnée d’une température de conservation, mentionnée sur l’emballage, la DLC doit être minutieusement respectée. Elle concerne notamment les plats cuisinés provenant du rayon frais, ainsi que les viandes, poissons et charcuteries. Certains produits laitiers non entamés bénéficient d’un régime de faveur … On vous en parle juste après !

La mention DDM (date de durabilité minimale), remplaçante de la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n’est pas aussi impartiale que la DLC, voire même plutôt souple. Vous pouvez donc braver l’interdit et franchir le délai imparti. Avec la DDM, vous écartez les frayeurs type intoxication alimentaire, et globalement, les craintes quant à votre état de santé. Le seul risque encouru ? Un arôme que vous sentez moins présent, la découverte d’un biscuit un peu sec, ou la perte de certaines qualités nutritionnelles. On apprend à ne pas craindre les produits “longue durée”, histoire que tout le monde en profite (du producteur, au distributeur jusqu’au consommateur).

 

Chez vous

Une fois de retour dans votre Home, sweet Home, la lutte contre le gaspillage continue son petit bout de chemin. Suivez le guide !

  1. Noter les dates d’ouverture des produits entamés et les trier

On n’a pas dit que vous deviez avoir une mémoire d’éléphant ou devenir un maniaque du rangement, mais il va falloir effectuer quelques changements côté cuisine : d’abord, on se crée un mémo (sur le smartphone ou à l’aide d’un crayon et d’un post-it) : “à partir de quand ai-je entamé ce produit ? Jusqu’à quand puis-je le consommer ?”.

Une fois cette étape franchie avec succès, on passe au rangement et à la conservation. Certains aliments ont une sainte horreur des lieux réfrigérés. Bananes, fraises et tomates par exemple, préféreront séjourner dans une jolie corbeille à fruits ! Idem pour le brocoli, le céleri ou les poireaux, qui aiment les trempettes dans un verre d’eau.

En ce qui concerne les produits rapidement périssables, on s’abstient de les bazarder tout au fond du frigo (la chasse au trésor, c’est chouette, mais il ne faudrait pas que ça vire au cauchemar). Quitte à se créer des rangements spécialement prévus pour ça : d’un côté les produits étiquetés DLC pas encore consommés, de l’autre les produits déjà entamés et qui sont à finir pour dans 3 jours, etc. On applique également le code d’honneur du premier entré, premier sorti. En d’autres termes, on finit la plaque de chocolat numéro 1 avant d’entamer la numéro 2. Pas de jaloux !

  1. Calculer les quantités

Vous préparez un IronMan. Ou bien vous n’êtes pas 7, mais 12 à la maison. Dans ces cas-là, inutile de vous reprocher votre folie des grandeurs. Par contre, on ne vous cachera pas notre déception si vous songez déjà à bazarder les restes. En planifiant vos repas pour la semaine, vous pouvez tabler sur des quantités approximatives, correspondant à votre petit-déjeuner, votre déjeuner ou votre dîner.

  1. Utiliser les restes

Les restes, c’est comme les jeux télévisés : à prendre ou à laisser. On ne peut pas tout utiliser, mais la magie opère là où on ne l’attend pas. Et justement, l’inspiration vous a franchement laissé tomber pour l’apéritif de ce soir. Alors, si vous souhaitez réaliser de délicieuses chips maison, pensez aux épluchures de fruits et légumes ! Vous voyez ? Rien ne se perd.

  1. Faire des conserves et congeler ses aliments

Les conserves : avez-vous déjà entendu parler des pickles ? Ces conserves à base de légumes, fruits, viandes ou céréales mis en saumure, peuvent être consommées toute l’année. Dans un bocal en verre, généralement rempli de vinaigre, ou de sucre, les denrées alimentaires vont expérimenter le processus de fermentation. L’avantage ? C’est riche en vitamines, excellent pour votre digestion et votre système immunitaire.

La congélation : soit le départ en vacances est imminent, soit votre saumon commence à crier au secours. Amen, le congélateur vous ouvre ses portes ! Un associé propre sur lui et qui respecte ses engagements. Le gaspillage n’a qu’à bien se tenir.

 

Si vous mangez à l’extérieur

Vous pouvez manger sain et de manière éco-responsable, y compris quand vous êtes à l’extérieur. Pour une pause sur le pouce ou un resto entre amis, on vous donne nos meilleurs tips !

  1. Installer des applications anti-gaspi sur son smartphone

Notre appli chouchou anti-gaspillage pour des repas éco-friendly ? Too Good to Go ! Le concept ? Récupérer les invendus de commerçants locaux ou de restos qui vous livreront des paniers surprise à petits prix. Noël avant l’heure en quelque sorte !

  1. Demander un doggy bag

Depuis cet été, les restaurateurs doivent jouer le jeu : le doggy-bag est devenu obligatoire. Vous avez un petit estomac (ou un petit appétit) ? Le burger tofu-houmous-sauce tahini-chicorée vous a battu à plates-coutures ? Faites appel au doggy-bag. Vous repartirez avec votre précieux chargement empaqueté dans un contenu recyclable et réutilisable, un must pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

 

Sauver des aliments

Notre bonus anti-gaspi, respectueux de l’environnement.

  1. Avec un pain sec et plus trop moelleux :

Foncez sur des recettes de pain perdu à la chicorée, des tartines de pain grillé à la mozzarella et aux tomates séchées. Vous pouvez également poêler votre pain et l’utiliser en version croûtons. Délicieux dans une salade de chicons !

  1. Les yaourts :

Pensez, mangez, vivez au rythme des DLC. Mais ne soyez pas trop dur avec vous-mêmes, ni avec vos yaourts. Eh oui ! Les produits laitiers qui n’ont pas été ouverts (lait UHT ou yaourts nature) sont consommables jusqu’à 3 semaines après leur date de péremption, en raison de leur qualité microbiologique. Bon, cependant, si vous détectez une trace de moisissure ou une SBNI (substance bizarre non identifiée) à l’ouverture, lâchez l’affaire.

  1. Les fruits et légumes un peu flétris :

Vos légumes boudent ? Donnez-leur une nouvelle vie, en soupe ou en coulis. Quant aux fruits trop mûrs, ils seront parfaits pour réaliser des compotes, des sirops ou de la confiture.

  1. Le citron :

Le sel, c’est la vie. La preuve avec un citron coupé en 2 ! Si l’une des deux moitiés n’est pas utilisée, vous pouvez la saupoudrer de sel. Un puissant conservateur, toujours à portée de main !

  1. L’arme fatale anti-gaspi, le miel :

Une valeur sûre qui ne se périme pas. À déguster à la petite cuiller, sur une tartine ou dans un yaourt.

 

Et la chicorée dans tout ça ?

Avis aux amoureux de la chicorée, on a gardé le meilleur pour la fin. Recycler les grains de chicorée est à la portée de tous. Oui, mais comment ?

Pour les peaux en quête de nouveaux soins, la chicorée est un antidote très puissant. Elle peut entrer dans la composition d’exfoliants, de crèmes ou de gommages. Sans additifs, sans produits chimiques. Que du bonheur.

Marre des peintures qui agressent les narines ? Si vous souhaitez donner une touche naturelle et DIY à vos meubles, la chicorée répondra présente. Des tons chauds, c’est ce qu’on veut après tout !

Pour le nettoyage des casseroles en cuivre, la chicorée révèle son pouvoir détachant. Qui a dit que Monsieur propre aurait le fin mot de l’histoire ?

En adoptant de nouveaux réflexes, nous pouvons tous mettre fin au gaspillage alimentaire. Laissez les habitudes d’antan partir au grand galop et faites de la place aux petits gestes écolo !

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